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Monsieur Philippe Clerc, historien de l’art

« Du marché aux puces aux cimaises des grands musées »

Si le marché de l’art actuel retient surtout les noms d’artistes dont les œuvres se vendent à des prix astronomiques, quantité de peintres et sculpteurs passent sous le radar de ces valeurs pour partie faussées en dépit de la qualité de leur travail. Jamais vraiment promus après leur disparition, ils ont laissé, pour certains, un corpus d’œuvres conséquent et des archives dont l’exploitation permet l’établissement d’un début de reconnaissance. Ce travail de valorisation se passe sur deux fronts parallèles, celui – académique – qui implique la publication d’articles et d’ouvrages, et l’autre – plus commercial – qui entend la vente et l’achat d’œuvres des artistes en question.

Fin connaisseur du marché de l’art en Suisse et spécialiste de la peinture suisse des 19e et 20e siècles, Philippe Clerc nous a présenté, sur la base de quelques exemples romands, les diverses démarches qu’on peut entreprendre pour mettre ou remettre en lumière l’œuvre d’artistes mal connus ou oubliés.