L’histoire d’un homme qui ne voulait pas qu’on l’appelle Van Gogh racontée par M. Pierre Blanc, entre mythes et réalités.
Vincent van Gogh a été largement trahi par ses biographes, toute la littérature à son sujet cultivant un certain nombre de mythes qui se perpétuent. Et pourtant, il est probablement le peintre le mieux documenté, ayant écrit plus de 900 lettres qui nous sont parvenues, et ses amis ayant laissé de nombreux témoignages. On continue cependant à l’appeler van Gogh, alors qu’il ne voulait être connu que par son prénom de Vincent. On veut toujours qu’il n’ait vendu qu’un seul tableau de son vivant, alors que des factures, des lettres et des témoignages attestent d’autres ventes. Et de nombreuses autres légendes doivent être démystifiées.
On pense aussi que sa famille a conservé toutes ses œuvres, alors que plus de la moitié a été dispersée de son vivant ou à son décès. C’est un gigantesque trésor qui est égaré et une centaine de tableaux de Vincent sont à découvrir dans nos caves ou à la brocante ! C’est le sujet du livre Vincent van Gogh : Les peintures disparues de la période hollandaise, écrit par le conférencier.
« Comme rirait bien Vincent s’il était possible qu’il lise ce que l’on écrit de lui : on a dit bien des bêtises et des faussetés. (…) son souvenir est encore si près et on commet tant d’erreurs ! ». (Lettre du fils du docteur Gachet à Johanna van Gogh)